La poussière était encore au rendez-vous pour cette nouvelle journée, les armoires et tables de cette salle de tri sont désormais vides des dossiers individuels d’élèves !

Ils ont été regroupés par année d’entrée à l’ENAM ou un de ses IRA, de 2010 à 2018 pour le cas présent. Certains tas sont plus volumineux que d’autres, il est fort probable que d’autres salles de l’ENAM servent au stockage pour ce type de dossiers…
Effectuer le classement de ce premier ensemble délimité permet de tester une méthodologie qui pourra être appliquée dans le futur ; ainsi, ces archives sérielles seront plus facilement appréhendées et rapidement traitées. D’autres typologies de documents sont apparues en triant les armoires. Il s’agit notamment de listes d’élèves pour diverses utilisations : admis aux concours, inscrits par filière, titres des mémoires rédigés… Ces dossiers ou documents isolés ont été regroupés sur deux tables et un début de tri est effectué par Marc Trille, chef de la mission. Si le temps le permet, quelques réflexions seront menées sur leurs sorts finaux en fin de semaine.


Une journée manuelle sous une grande chaleur climatique et humaine. De nouveaux temps de partage sur les passions locales, tel le football, et l’archivistique ont pu avoir lieu. Afin de les continuer numériquement, nous vous proposons de découvrir aujourd’hui trois participantes : Anne-Elise, Amandine, Fabienne et Haoua (de gauche à droite sur la photographie suivante).

Anne-Elise Guilbert—Tetart est étudiante en Master 2 Gestion des Archives et de l’Archivage à l’UVSQ - Université Paris-Saclay. C’est un partenariat avec son université qui lui permet de participer à ce chantier-école, une chance formidable de découvrir les pratiques archivistiques d’un autre pays ! La sauvegarde du patrimoine écrit lui tient beaucoup à cœur, c’est en conservant les traces des administrations et de ses administrés qu’il est possible d’aider à construire l’Histoire tout en répondant aux besoins de vie de la population.
Amandine Palingwendé Ouedraogo est élève conservatrice d’archives en deuxième année à l’ENAM. Il s’agit pour elle d’une seconde participation à un chantier-école d’ASF. Sa principale motivation est de contribuer à la sauvegarde de la mémoire des institutions !
Larla Fabienne Sanon/Ouali est élève conservatrice d’archives en deuxième année à l’ENAM. Comme pour sa camarade, c’est la seconde fois qu’elle participer à un chantier-école d’ASF. Parmi ses motivations, celle d’aider à de meilleures organisation et gestion des archives au sein des administrations publiques.
Haoua Ouili est auditrice libre en seconde année de formation d’aide archiviste au sein d’un IRA. Il s’agit d’une première participation à un chantier-école d’ASF. Le choix de devenir archiviste s’est réalisé par passion : un « amour de l’ordre et du rangement », ainsi que l’acquisition de connaissances sur le passé qui permettent de mieux effectuer ces mises en ordre. En quelques mots : « archiviste et fière de l’être » !

Les élèves conservateurs archivistes en deuxième année ont ensuite continué leur journée par un cours de traitement et conservation des archives donné dans le cadre de leur formation qui n’est pas encore achevée. Quant à Anne-Elise, elle a découvert le service des archives de l’Assemblée nationale en rencontrant son directeur.